Journée entretien printanier et entrainement sur cordes.

 

Le samedi 7 mai nous retrouvions les membres de la SSN à la carrière du Trou de l'Homme à Onhaye afin de se remettre en forme et de réviser quelques techniques de cordes.

Mais avant cela un petit nettoyage du site s'impose. En effet la végétation aidée de la météo a vite fait de reprendre ses droits;  de plus  avec les épisodes venteux de l'an passé quelques arbres morts sont tombés et entravent la bonne circulation dans la carrière. Ils seront débités en grands tronçons afin de ne pas perdre trop de temps pour nos entrainements. 

 Nous en profiterons aussi pour démonter et trier ce qu'il reste de notre abri incendié précédemment.  Les "déchets" seront momentanément stockés non loin de la prairie en vue de faciliter leur évacuation vers un parc à conteneurs.

Tandis que d'aucuns équipent  les parois d'autres allument le BBQ, autour duquel nous prendrons le verre de l'amitié en cuisant et en mangeant notre pitance.

Une belle journée lors de laquelle nous avons pu nous rendre compte de l'utilité  de revoir certaines techniques.

Merci aux membres de la SSN pour leur participation et leur bonne humeur.

A  bientôt pour d'autres aventures.

JPL.

Balade à Bohon

 

Bonjour les amis,

Voici une activité réalisée le dimanche 1^er mai dernier dans la région de Bohon (Durbuy).

C'est par une belle journée printanière que François et Didier viennent me chercher  pour nous rendre au centre Omnisport de Durbuy afin d'assister dans la matinée à L'AG de la CWEPSS.

Après un casse-croute en bonne compagnie,  l'heure est venue pour une balade à la découverte des richesses géologiques, karstiques et "grottesques" de la région. Nous serons pour l'occasion accompagnés par deux agents du DNF qui répondront aux questions posées sur le côté légal concernant la circulation en forêt. 

La balade fût commentée par Georges Michel, Félix de Sélys, chargés de mission et Charles Bernard administrateur à la Cwepss lesquels  nous ont donné des informations  sur la géologie locale.

Une belle activité de plein air avec quelques beaux dénivelés et dans un joli paysage.

JPL.

Nous sommes attentifs aux explications de Georges

Ici aussi

Voici un joli plissement

Mais d'où vient cette eau ?

Pas de doute les castors sont bien présents

Entrée peu esthétique mais qui protège bien la cavité.

DEGAGEMENT DE L'ENTREE DU TROU D'HAQUIN.

 

Bonjour les amis,

Nous voici de retour après une longue période de silence, mais pas sans être restés inactifs pour autant. En effet en ces temps troubles, nous avons néanmoins effectué quelques petites actions ponctuelles en comité restreint.

Je reviens donc vers vous avec la présentation de notre première grosse activité de ce 5 février 2022.

Petit retour en arrière avec l’épisode humide du mois de l'été 2021 et les conséquences des crues sur nos terrains de jeux. Vous avez reçu via l'UBS un exemplaire de l'Eco Karst "Spécial inondation", périodique édité par la CWEPSS, dans lequel vous avez pu avoir une rétrospective de cette période humide et dévastatrice pour une partie de la Belgique.

En ce qui nous concerne les cavités touristiques et spéléologiques ont aussi été impactées par la mise en charge de certains réseaux, mais les dégâts sont aussi visibles à l'extérieur. En effet prenons l'exemple du trou d'Haquin - cavité école -  est actuellement pratiquement  inaccessible. 

Bien que la crue ait ouvert une "nouvelle entrée" celle-ci est instable et il est donc fortement recommandé la plus grande prudence lors des visites et surtout de ne pas y effectuer de sorties d'initiation  tant que le site n'est pas sécurisé.

Ce samedi 5 février l'UBS a effectué une journée de dégagement de différents passages clés via le groupe de travail "Désob" avec une  trentaine   de spéléos venus de toute la Belgique.  

Photo JPL

Photo JPL

C'est comme cela que trois groupes se sont réparti les chantiers : deux  en sous-sol et un en surface. Le groupe extérieur constitué d'une dizaine de personnes,  dont François et moi-même,  avait pour but de dégager l'entrée d'origine enfouie sous 3m de sédiment et de branchages.

Pour travailler hors ruisseau, nous avons dévié celui-ci dans une perte en amont et par la suite nous avons entamé le fastidieux travail d'évacuation des gravats. L'objectif étant de permettre au ruisseau de reprendre sont cours "normal" et de par nature évacuer les alluvions restants, permettant ainsi l'utilisation de l'entrée habituelle.  

Photo JPL

Photo JPL

Étant à pied d'œuvre vers 10h du matin c'est vers 16h,  après avoir évacué plusieurs M³ de graviers et de branchages,  que le passage était de nouveau accessible. 

Photo Joël F

Photo Joël F

Photo Joël F

Photo Joël F

Photo Joël F

Photo Joël F

Photo Joël F

 

 

Il ne reste plus qu'à espérer que l'eau,  devenue cette fois notre alliée,  contribue à l'évacuation des alluvions.

 JPL

Mauvaises nouvelles du front

 Bonjour à toutes et à tous,

Dans l'article précédent je vous annonçais que l'année 2021 commençait bien;  mais voilà après notre visite de ce jeudi 18 février,  alors que tout était normal, il s'est avéré que des personnes malveillantes ont bouté le feu à notre abri vieux de plus de 18 ans.

Photos JPL 2011

Photo JC G 2021

Cet abri avait été réalisé avec une grande partie de matériel de récupération et nous permettait de ranger tables, chaises, bancs et autres accessoires dont nous nous servions  lors de nos activités de plein air; ceux-ci étaient mis à disposition des collègues et amis spéléos, géologues et autres visiteurs autorisés à utiliser le site. Je dis bien autorisés,  car nous sommes sur une propriété privée et nous avons une convention signée entre le Scaip, la Cwepss et le propriétaire lequel  nous permet d'exploiter le site pour l'entrainement spéléo avec le droit d'y inviter des amis.  

Photo JC G

Certes nous ne sommes pas le premier club spéléo à être victime d'un tel acte et heureusement que notre abri était assez sommaire à l'encontre de bien d'autres refuges gérés par des clubs amis qui ont eu de gros frais de remise en état. Nous attendrons encore quelque temps avant de nous rendre sur place pour démonter et embarquer les déchets vers un parc à conteneur de la région, mais probablement  que nous ne reconstruirons pas de nouvel abri. 

Photo JC G

Les faits sont les suivants :

Le jeudi 18 février, entre 14 h et 16h,  nous nous rendons sur place pour une visite relative aux dernière crues ayant impacté la carrière, la noire fontaine et le ruisseau descendant d'Onhaye vers Hastière, 

l'abri était toujours intact.

Le samedi 20 février vers 11h30 un ami se rend sur le site avec son neveu afin de lui faire découvrir la région et les phénomènes karstiques et constate que l'abri est détruit. Il en fera part dimanche à Jean-Christophe qui se rendra sur place lundi et me contactera, m'envoyant des photos du désastre.

Le lundi 22 février 15h30,  après avoir reçu les photos de JC G, j'envoie un mail à Monsieur Cornil pour qu'il me renseigne des formalités à suivre en vue d'accéder à la maison communale et au bureau de police (Covid) afin  de déposer  plainte.  A 16 h je contacte la Cwepss et Georges Michel  qui me confirme le dépôt de plainte en commun.  A 16h30 la police d'Onhaye et l'Inspecteur Laloux me contactent par mail, je prends rendez-vous pour le mardi 23 dès 11h.

Le mardi 23 François et moi nous nous rendons à Onhaye, nous y sommes reçus et auditionnés par le Premier Inspecteur Combrexelle, qui nous rejoindra sur le site avec un collègue en début d'après-midi. Accompagnés également  par Jean-Christophe et  Jean-Paul, nous guidons les deux agents  vers le site dont ils ignoraient  l'existence.  En passant dans le chemin de Maurenne, ils ont interrogé les riverains proches de la carrière mais personne n'a vu quoi que ce soit.  Nous espérons qu'il ne s'agit là que d'un acte de petit vandalisme et qu'il n'y a aucun lien avec d'autres affaires en cours relatives aux pertes de la noire fontaine.  Néanmoins,  heureusement que cela s'est produit en cette période humide, car en temps de  sècheresse les flammes auraient embrasé le bois  surplombant la carrière et cela aurait été plus grave, d'autant plus qu'il y a des bâtiments tout proches. 

Photo JC G

En 28 ans de présence sur place nous n'avons jamais été victimes d'actes de vandalisme ni de malveillance. Il faut reconnaitre que nous avons de bons contacts avec les locaux et que nous sommes, tout comme nos invités,  discrets lors de nos allées et venues.

Nous attendons sans grand espoir des nouvelles de cette affaire et ne manquerons pas de vous tenir informés.

JP L.

Voici des nouvelles du front (Région d'Onhaye).

Bonjour à toutes et à tous,

Grace à nos correspondants locaux (JC G et JP C), nous recevons régulièrement des informations sur les changements "karstiques" de notre terrain de jeux.

Cette année 2021 débute bien et comme dit le proverbe le malheur des uns fait le bonheur des autres. En effet les fortes pluies et la fonte des neiges ont eu une influence sur le karst local.  Tout d'abord dans notre carrière qui cette année fut inondée à un niveau auquel nous n'avions  assisté.

Souvenez-vous en octobre 2020 François et moi étions allés placer un flotteur "témoin" de crue afin de pouvoir mémoriser la hauteur de mise en charge de la carrière du trou de l'homme. Nous avions placé ce dispositif au centre de la carrière et le piquet guide mesurait 1,80m de hauteur (à notre connaissance l'eau n'était jamais montée plus de 1,50m). Et bien cette année nous a prouvé que cela pouvait monter plus haut. A tel point que le flotteur est sorti de son axe et se balade allègrement sur le plan d'eau. Fort de cette mésaventure, je me suis attelé à réaliser un piquet "guide" de 3m pour remplacer le premier (dès que l'eau se sera retirée).

D'autre part,  alertés par JC G et JP C nous avons appris que de nouvelles pertes venaient de se former dans le lit du ruisseau temporaire qui descend d'Onhaye vers Hastière et prenaient une direction mettant en danger la stabilité de la route toute proche. Aussitôt j'ai contacté la commune d'Onhaye l'avertissant du danger que pourrait causer l'érosion du sous-sol routier.  J'ai reçu un message de confirmation signalant que le SPW allait intervenir au plus vite (c'était il y a plus d'une semaine).

Mais il y a aussi du changement au niveau du trou de la "fabrique d'église" qui fût inconsciemment remblayé l'an passé. Avec la mise en charge du ruisseau de la Noire Fontaine,  la perte principale  n'absorbant pas le débit,  c'est vers les terrains en aval de celle-ci que les eaux ont tracé leur chemin et ont entamé de rouvrir en partie le TdFé .

Et même plus, en inondant les prairies,  d'anciens effondrements se sont de nouveau formés et un lac s'est formé comme presque chaque année à pareille période. Forcément un talus formé au dépend d'un ancien dépotoir barre l'exutoire de ces eaux lesquelles auparavant s'écoulaient librement traversant une ancienne carrière dont nous avons accès par les rues d'Hastière/Van Impe, non loin de l'émergence de crue découverte par JC G voici quelques années.

Merci à Jean-Christophe  et à Jean-Paul  pour leur vigilance et leurs informations.

JPL.

 Toutes les photos sont de Jean-Christophe Gariliany.

Du Bilborupt au Bilborain ???

Bonjour à toutes et à tous. Tout d'abord je vous souhaite mes bons vœux et une meilleure année 2021 que celle que nous venons de vivre. 

Juste avant la nouvelle vague et donc le nouveau confinement, j'ai réalisé un "Bilborain". C'est une forme de Bilborupt mais à la Belge et ainsi nommé en hommage à la filière Boraine, merci Laurence. 

Comme le Bilborupt, le Bilborain servira dans un premier temps à contrôler le niveau de montée des eaux souterraines dans une cavité de la région Dinantaise, mais pourra le cas échéant être déplacé vers une autre cavité. 

Pour réaliser cet instrument, j'ai eu besoin de : 1 cornière de 30x30x2m, 1 cornière de 30x30x20cm, 20 colliers diamètre 40mm, 10 écrous à embase M8, 25 vis avec écrous M6 x25, 1 tige filetée M8 x1m, 20 balles de ping-pong pleines, de la ficelle de maçon, un peu de peinture. 

Vue de l'ensemble du matériel (Photo JPL)

Pour une facilité de transport, la cornière de 2 m a été coupée en deux morceaux de 1 m et une jonction a été réalisée avec le bout de cornière de 20 cm. 

Détail de la jonction (Photo JPL)

Vue  avec les colliers installés (Photo JPL)

Vue avec les balles installées (Photo JPL)

Malheureusement le confinement étant décrété, nous n'avons pas eu l'opportunité de placer ce matériel en temps et en heure, mais ce n'est que partie remise. 

A bientôt avec des nouvelles relatives à son installation. JPL

Réalisation d'un témoin de niveau d'eau.

Bonjour à vous,

 

 

Suite à la dernière visite que nous avons faite  à notre carrière, je me suis attelé à la réalisation d'un appareil de mémorisation de niveau d'eau lors de la mise en charge de la carrière du Trou de l'Homme.

Basé sur le principe du Bilborupt, j'ai voulu adapter ce système à ma façon.

En effet,  j'ai effectué un système de flotteur en frigolite coulissant sur un tuyau galvanisé de ½ d'une longueur de 2,20m que nous avons planté au centre de la carrière, sachant que celle-ci est régulièrement  inondée sur plus ou moins 1 m de hauteur . 

Flotteur

Le flotteur est équipé d'une came lestée qui pourra monter le long du tuyau en même temps que l'eau montera dans la carrière,  la came fonctionnera comme un bloqueur évitant que le flotteur ne descende en même temps que  l'eau lorsque celle-ci se retirera. 

Came

                                                                  Axe en fibre de verre. 

Afin d'éviter l'usure du flotteur j'ai placé une "fourrure" en tube acier demi évidé pour permettre le passage de la came.

Guide anti-usure

Guide anti-usure

Bien sûr ce n'est qu'un prototype qui ne demande qu'à  faire ses preuves et doit  éventuellement être amélioré. 

Installation du prototype

                       

 

     Le plus gros risque est que des petits rongeurs ne viennent 

    s'en prendre  au flotteur, afin de minimiser ce risque 

    celui-ci est placé  à 20 cm du sol.

   Nous verrons cela à l'utilisation.

  A bientôt.

      JPL